LES DÉBUTS LABORIEUX DE GARETH BALE EN MLS
Le 27 juin dernier, le Los Angeles FC officialise le recrutement de Gareth Bale qui s’engage librement en provenance du Real Madrid.
L’international gallois qui a tout gagné sous les couleurs madrilénes exprime sa joie au sujet de cette nouvelle aventure qui l’attend en terre américaine: “Je suis très excité par ce déménagement à LAFC. C’est le bon endroit pour moi et le bon moment dans ma carrière, et j’ai hâte de commencer à travailler avec l’équipe et de me préparer à gagner plus de trophées à Los Angeles”.
Près de 3 mois après cette signature, quel bilan faire pour Gareth Bale dans son nouveau championnat?
Si le Los Angeles FC réalise une excellente saison en se classant premier de la Conférence Ouest, l’adaptation de sa recrue star est plus compliquée.
Arrivé dans une équipe qui tourne à plein régime, l’ancien joueur de Tottenham peine pour le moment à trouver sa place dans le 4-3-3 bien rodé de la franchise californienne. Mis en concurrence avec Carlos Vela au poste d’ailier droit, le Gallois n’arrive tout simplement pas à s’imposer comme titulaire malgré des débuts encourageants.
Logiquement remplaçant pour son premier match face à Nashville, l’ancien madriléne parvient à trouver le chemin des filets dès le match suivant face au Sporting de Kansas City. Toutefois insuffisant pour lui offrir un poste de titulaire immédiat dans l’esprit de son coach. De nouveau sur le banc au match suivant face à Seattle et au Real Salt Lake, Gareth Bale parvient tout de même à inscrire un nouveau but.
Il faudra finalement attendre le match entre Austin et LAFC pour voir sa première titularisation. Défaite 4-1 de LAFC.. pas le résultat espéré par le joueur et par le coach qui ne semble pas convaincu par la performance de sa nouvelle star qui a enchaîné 6 matchs par la suite dont 5 en tant que remplaçant.
Avec seulement 2 buts en 12 matchs de championnat, les débuts de Gareth Bale ne sont pas à la mesure des attentes suscitées par son palmarès.
Le joueur aura toutefois l’occasion de briller durant les playoffs. Ou plutôt l’obligation de briller au risque de voir son rêve américain prendre fin prématurément!